Secteur primaire

Le secteur primaire est généralement la base de l’économie des pays émergents et celle des moyens de subsistance de l’être humain. Cependant, le manque de technologie et de compétences pour en faire usage fait que son exploitation n’est pas aussi efficace qu’elle le devrait.

AGRICULTURE

Il s’agit habituellement d’une agriculture de subsistance, l’unité familiale cultivant ses propres produits afin de se nourrir. Les surplus sont vendus par les agriculteurs eux-mêmes sur les marchés voisins et les maigres bénéfices qu’ils en tirent ne leur permettent guère de faire des réformes et d’améliorer leur qualité de vie.

Habituellement, ce sont des polycultures en rotation où le bétail profite des jachères, à qui il apporte de l’engrais naturel, des protéines et une force de traction avec une technologie très rudimentaire. Le manque de fertilisation, l’inexistence de systèmes d’irrigation ou leur caractère élémentaire ont pour conséquences une insuffisance de récoltes qui est parfois aggravée par des phénomènes météorologiques adverses (sécheresses, inondations…) ou des fléaux.

D’autre part, la croissance de la population dans ces pays fait que l’agriculture est à chaque fois moins productive et incapable de satisfaire les besoins alimentaires de la population.

Les gouvernements de ces pays doivent prendre conscience du fait que l’amélioration du secteur primaire constitue un besoin prioritaire s’ils souhaitent emprunter le chemin du développement.

En ce sens, la proposition de PdePS consiste à mettre en oeuvre des projets agricoles de base qui servent d’expérience pilote et qui pourraient être à l’origine de développement ultérieur.

Les améliorations de l’agriculture à l’aide de systèmes de fertilisation efficaces ainsi que la lutte contre les fléaux et l’installation de systèmes d’irrigation dans certaines zones peuvent être des expériences qui servent de modèle et encouragent leur propagation sur l’ensemble du territoire.

ÉLEVAGE

L’amélioration des techniques d’élevage, extensif ou intensif, est une autre facette du secteur primaire que PdePS encourage moyennant l’utilisation des ressources produites localement. Il faut ajouter à cela un soutien à l’industrie agro-alimentaire capable de transformer localement les aliments produits, ce qui conduit à une meilleure rentabilité des exploitations et à l’amélioration consécutive du niveau de vie et des conditions du milieu dans lequel la population se trouve. Le tout, moyennant l’utilisation de techniques et de procédures qui garantissent la durabilité et le respect dû à l’environnement.

PÊCHE

D’autre part, un sous-secteur tel que celui de la pêche n’est pas étranger aux activités de PdePS qui, dans ce domaine, stimule et encourage l’intégration de techniques, procédures et équipements qui garantissent la durabilité du milieu marin et fluvial tout en favorisant le développement des populations qui vivent dans cet environnement.

SYLVICULTURE

Finalement, l’exploitation responsable des ressources forestières, sous l’égide d’une sylviculture durable et respectueuse de l’environnement, constitue pour PdePS une priorité. La sylviculture est souvent reléguée au deuxième plan alors qu’elle devrait être mise en valeur comme ressource basique et nécessaire au développement intégral des populations qui bénéficient de ce luxe naturel.

Dans beaucoup de pays, les ressources forestières constituent une part très importante de la richesse et un pourcentage élevé de la population en dépend. Leur exploitation durable et socialement équitable peut devenir un pilier fondamental de bien des sociétés. Directement liée au changement climatique, elle est, de plus, l’objectif de nombreuses politiques au niveau global.

La gestion durable des ressources forestières doit être prioritaire dans les pays à vocation forestière. En effet, ce n’est pas seulement la conservation de la ressource et du secteur économique à long terme qui est en jeu, ainsi que le climat au niveau mondial, c’est aussi, au niveau local, les conséquences désastreuses de la déforestation sur la qualité de l’eau, sur la conservation du sol productif et, en définitive, sur la capacité de survie de la population.

Toutes ces raisons font que PdePS a considéré qu’inclure ce secteur dans les services qu’elle propose a une valeur importante. Nous souhaitons développer des projets qui garantissent le maintien des ressources forestières à long terme et qui permettent d’ajouter de la valeur à un produit pour lequel la demande est très forte.

L’amélioration des systèmes d’exploitation forestière de sorte à ce qu’ils soient durables est un élément fondamental pour garantir le renouvellement de la ressource et sa disponibilité à long terme. De plus, elle permet d’obtenir la certification forestière, qui est une condition indispensable pour être compétitif sur un grand nombre de marchés au niveau mondial.

Il est donc crucial d’aborder la modernisation technologique de l’exploitation de ces ressources et du secteur afin de les rendre plus productifs. De plus, soutenir des industries qui utilisent et transforment ces ressources permet de tirer partie de la valeur ajoutée de ces produits dans le pays d’origine afin que cette richesse naturelle contribue au développement des pays qui la possèdent.

Comme dans le cas des autres sous-secteurs du secteur primaire, il est primordial d’appuyer les producteurs dans le processus de commercialisation moyennant des formules adaptées à leur culture et à l’aide d’une formation spécifique.

Les actions précédentes n’auraient cependant pas l’effet recherché d’amélioration substantielle des conditions de vie des populations si elles ne sont pas complétées par des programmes de commercialisation des produits par les agriculteurs, les éleveurs, les pêcheurs et les forestiers eux-mêmes, en réduisant dans la mesure du possible l’intermédiation. La plupart des bénéfices reviennent ainsi sur ceux qui produisent les aliments et les ressources, qui peuvent alors les réinvestir et créer un cercle vertueux d’amélioration durable.

ALIMENTATION

Un des objectifs premiers de PdePS est de pouvoir répondre, de manière efficace et rapide, à des nécessités péremptoires et immédiates apparues à cause de situations d’urgence ou de carences chroniques.

Ce service peut être structuré de la manière suivante:

  • Définition du type d’aliments à inclure afin de pouvoir couvrir de manière efficace les nécessités biologiques élémentaires de l’être humain ;
  • Analyse du mode de conservation des aliments afin d’obtenir une durabilité optimale tout en conservant leurs propriétés, tant nutritionnelles qu’organoleptiques, ainsi que de leur résistance aux diverses conditions climatologiques ;
  • Sélection du conditionnement le mieux adapté pour simplifier la manipulation, le transport et la distribution
  • Capacité de réponse rapide pour satisfaire les demandes potentielles.

PdePS s’appuie sur des fournisseurs qualifiés et disposant des technologies exigées afin de pouvoir remplir ces conditions et intervenir en un temps record, à un coût toujours le plus ajusté possible, en cas d’urgences de tout types.

Les actions précédentes n’auraient cependant pas l’effet recherché d’amélioration substantielle des conditions de vie des populations si elles ne sont pas complétées par des programmes de commercialisation des produits par les agriculteurs, les éleveurs, les pêcheurs et les forestiers eux-mêmes, en réduisant dans la mesure du possible l’intermédiation. La plupart des bénéfices reviennent ainsi sur ceux qui produisent les aliments et les ressources, qui peuvent alors les réinvestir et créer un cercle vertueux d’amélioration durable.

Dans ce vaste domaine d’action, qui affecte les besoins les plus élémentaires de la population et dans une perspective d’exploitation durable de leur environnement, les projets que PdePS peut proposer sont les suivants :

TYPES DE PROJETS

SECTEUR AGRICOLE, DE L’ÉLEVAGE, DE LA PÊCHE ET FORESTIER

  • Conseil et mise en marche de programmes d’irrigation
  • Exploitations agricoles (entrepôts, fermes, salles de traite, etc.)
  • Infrastructures rurales
  • Fourniture d’équipements, installations et bateaux

 

INDUSTRIE AGRO-ALIMENTAIRE

  • Usines de fabrication d’aliments pour animaux
  • Déshydrateuses
  • Séchoirs de céréales
  • Abattoirs et entreprises auxiliaires (charcuterie, séchoirs de jambons, marchés)
  • Huileries et caves
  • Installations frigorifiques
  • Entreprises d’embouteillage
  • De manière générale, toute industrie agro-alimentaire

 

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